L’engouement pour les véhicules électriques ne montre aucun signe de ralentissement. Les Canadien·ne·s s’intéressent de plus en plus aux véhicules électriques, mais certain·e·s hésitent encore à faire le grand saut. Savez-vous comment susciter l’intérêt pour les véhicules électriques auprès de vos client·e·s?
Lors du deuxième trimestre de 2024, il y a eu une augmentation de 38 % dans les immatriculations de véhicules zéro émission (VZE) par rapport à la même période l’an dernier, la majorité étant des véhicules électriques à batterie (VEB). SelonStatistique Canada, les VZE représentent maintenant 13 % des véhicules neufs sur la route.
En analysant les ventes par province, le Québec est toujours en tête avec le plus grand nombre d’immatriculations de VZE par habitant au T2, suivi de près par la Colombie-Britannique. Les infrastructures, les rabais généreux et l’électricité plus abordable ont aidé le Québec à représenter la moitié de toutes les immatriculations de VZE jusqu’à présent en 2024. L’Ontario a enregistré 22 % des immatriculations de VZE, mais continue de connaître une croissance un peu plus lente avec la Saskatchewan, le Manitoba, l’Alberta et les provinces maritimes.
Un récent sondage de CARFAX Canada a révélé que 33 % des personnes qui achètent des véhicules sont plus intéressées par les véhicules hybrides électriques (VHE) pour leur prochain achat, et, suivant de près, 31 % sont intéressées par les véhicules à moteur à combustion interne. Les VEB et les VEHR complètent le tableau avec respectivement 18 % et 16 %.
Bien que les VEB soient actuellement en tête des ventes, les résultats de cette enquête suggèrent que la demande future des utilisateur·rice·s de véhicules à moteur à combustion interne pourrait s’orienter davantage vers les VEHR et les VEH à mesure que le marché prend de l’expansion.
Alors, comment pouvez-vous améliorer votre argumentaire de vente pour les véhicules électriques?
Voici les principales réponses des acheteur·euse·s concernant ce qui suscite davantage leur intérêt :
Et voici ce qui les préoccupe :
Les économies de coûts et la commodité font le gros du travail. Le taux d’épargne des ménages canadiens est passé de 4,9 à la même période l’an dernier à 7,2 au deuxième trimestre de 2024. Les acheteur·euse·s inquiet·e·s épargnent davantage et cherchent activement des moyens de modifier leur mode de vie pour réduire les dépenses discrétionnaires.
Commencez en parlant de chiffres. Montrez-leur où ils et elles pourront économiser de l’argent! Dites-leur à quel point il est bon de ne plus avoir à se rendre à la station-service pour faire ses courses. Et n’oubliez pas de souligner les incitatifs gouvernementaux dès le début. Parmi les gens qui ont répondu, peu nous ont indiqué que les incitations fiscales ou les abattements étaient un facteur de motivation, ce qui pourrait s’expliquer par un manque d’information sur les montants offerts.
Se concentrer sur les détails financiers peut sembler un peu ennuyeux, mais les futurs acheteur·euse·s de VE n’accordent pas beaucoup d’importance à des considérations moins pratiques telles que la marque du VE ou son aspect et sa convivialité.
Pour ce qui est de dissiper les craintes habituelles concernant les VE, il est possible de mettre les prix plus élevés dans un contexte de futures économies de carburant, de coûts d’entretien et de remises. Les études récentes montrent également que la durée de vie des batteries continue de s’améliorer, mais il y a de fortes chances que votre client·e ne possède pas sa voiture assez longtemps pour avoir besoin de remplacer la batterie. Enfin, l’inquiétude liée à l’autonomie devrait s’atténuer au fur et à mesure du déploiement des infrastructures, mais en attendant, les VEHR et les VEH offrent le meilleur des deux mondes.
Si vous vous en tenez aux avantages pratiques et financiers des VE, vous aurez plus de chances de convaincre un·e client·e de prendre le volant.